Moins de Phyto, plus d'ego

Qu'on se le dise nous habitons un village exemplaire, conduit par un pionnier!

Chacun d'entre nous se réjouit bien évidemment du souci environnemental qui anime notre maire.

Lorsqu'on citera Sermérieu en exemple dans les commissions environnementales internationales, comme la PNUE (Cf. article ci-dessous), espérons qu'il soit fait mention de l'investissement bénévole des habitants de certaines petites rues oubliées, qui, plusieurs fois par an, procèdent eux-mêmes au désherbage manuel de la voie publique!

Espérons également qu'il ne soit pas trop fait mention de la négligence désinvolte dont fait preuve notre commune en matière de lutte contre la prolifération de l'ambroisie, qui, au même titre que la réduction des produits phytosanitaires, constitue un enjeu majeur en matière d'écologie et de santé publique. (http://www.signalement-ambroisie.fr/)



Espérons, enfin, qu'il ne soit pas trop fait état de l'état de saleté et d'abandon qui caractérise la marre pédagogique, pourtant si souvent présentée comme une réalisation majeure de ces dernières années!

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Article du Dauphiné, paru le 9/04/2015

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Alexandre Bolleau, maire de Sermérieu, se félicite du passage au “zéro phyto”, tout comme Jean-Charles Mairesse, le responsable des espaces verts. Même dans les jardins familiaux du village, les pesticides sont interdits. « Lacordaire disait “C’est la loi qui libère”. On va être libéré des contraintes des pollueurs », déclare l’édile

Sermérieu fut l’une des communes iséroises pionnières. Il y a cinq ans, le village a cessé d’utiliser des pesticides. De quoi « être cité en exemple au côté de Genève », se félicite Alexandre Bolleau, maire.

Une démarche qui a nécessité un investissement de 20 000 à 25 000 €, « largement subventionné par l’Agence de l’eau ». Afin de « permettre aux équipes de s’équiper ». En matériels mécaniques, avec un brûleur thermique notamment. Et en moyens humains, puisqu’une quatrième personne a intégré, en contrat d’avenir, la brigade des espaces verts.

« Ça demande des passages plus réguliers »

« On parle du coût de ces machines, mais il y a aussi un coût des produits phytosanitaires, financier et environnemental », souligne Alexandre Bolleau. La seule contrepartie de ces outils : leur consommation en « temps et énergie [humaine] », précise Michel Morel, maire de Virieu-sur-Bourbre. « Ça demande au personnel des passages plus réguliers. »

La commune du pays turripinois a lancé son plan d’action “Zéro pesticide” il y a trois ans. Un travail mené en lien avec le Syndicat mixte d’aménagement du bassin de la Bourbre et la Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles (Fredon). Ce sont 15 000 €, subventionnés à 80 % par ces deux structures, qui ont été investis pour l’achat d’un désherbeur thermique, d’une balayeuse et d’une brosse métallique spéciale. « Il a fallu identifier en fonction des secteurs les meilleures solutions à adopter. »

Retrouvez l'intégralité de cet article dans le Dauphiné Nord-Isère du jour.

Par Anthony KOUTSIKIAN | Publié le 09/04/2015

Commentaire d'un lecteur anonyme :

Envert et contretous 09.04.2015 | 09h24

        

Quelle belle propagande ! merci monsieur le maire de préserver votre commune alors qu'étant 8è vice président en charge de l'environnement à la C.C.P.C de Morestel, vous avez oeuvré pour qu'un site chimirec s'installe à 220m des habitations de Bouvesse Quirieu !
Finalement, la pollution pour ce bled, c'est pas grave, ils sont habitués à respirer de la m.... d'après certains élus ...