Cavalier Sarmate

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dimanche 17 août 2014

Politique et Polémique

On n'accorde que trop peu d'attention à la sagesse populaire. Celle-ci nous met pourtant en garde contre bien des désillusions.
 
Parmi ses adages les plus connus, il en est un qui s'applique tout particulièrement à la politique ; qu'elle soit locale, nationale ou internationale : "les promesses n'engagent que ceux qui y croient."
 
Sermérieu ne déroge pas à la règle.
 
Tout le monde se souvient ainsi des promesses solennelles faîtes le 20 mars dernier par Alexandre BOLLEAU, actuel maire de Sermérieu. 
 
Comment les avoir oubliées, tant elles se montraient saillantes au milieu d'un programme des plus plats et des plus convenus.
 
cette élection aux fonctions de maire n'est pas un tremplin vers d'autres mandats. La députation? Je n'y pense même pas le matin en me rasant! (dont acte)
 
une place sera accordée à l'opposition dans notre gazette municipale : le p'tit trait d'union.
 
Si beaucoup se sont montrés circonspects vis à vis du premier engagement, déjà foulé aux pieds avec l'accès à la vice-présidence de la CCPC, nombreux sont celles et ceux qui ont voulu croire au second.
 
Naïveté excessive, foi forcenée en l'idée que Sermérieu puisse faire exception à la règle?
Toujours est-il que cette promesse de campagne a déjà fait long feu.
 
Nous en voulons pour preuve le refus catégorique qui a été adressé aux auteurs de l'encart destiné à être intégré au dernier P'tit Trait d'Union.
 
Ceux qui ont pu le lire auront pourtant constaté que rien dans le propos n'était vindicatif, diffamatoire ou déplacé par rapport au débat municipal.
Certains  ont même été bluffés par le ton extrêmement courtois et policé qui pouvait laisser à penser qu'il s'agissait d'un document rédigé par le maire et ses plus proches collaborateurs sur la base d'éléments fournis par les voix dites d'opposition!
 
Argument avancé par l'intéressé : le P'tit trait d'union n'a pas vocation à promouvoir une action politique.
 
Abstraction faite du passé récent, qui a vu cette même gazette devenir, au mépris du code électoral, la tribune des "exploits" de l'équipe sortante, candidate à sa propre succession par le biais de Monsieur BOLLEAU, il faut pourtant se rendre à l'évidence qu'un journal municipal est par nature politique.
 
Il est le compte rendu de la vie de la "cité", que les grecs, fondateurs de la démocratie, désignaient par le terme "polis". La politique servant à qualifier ce qui a trait à la vie de la cité ; dont l'art de savoir gouverner en tolérant la polémique. Autre terme qu'il nous faut absolument réhabiliter auprès de la population sermériolane, dont son premier magistrat. La "polémique" qui fait partie de la vie d'une cité démocratique n'est pas un terme infamant. Ni pour ceux qui la pratiquent ni pour ceux qui s'y trouvent exposés.
 
La polémique, c'est à dire l'art de la controverse, était et est au contraire, un signe de bonne santé politique ; la manifestation d'une vitalité stimulée par l'implication des concitoyens.
 
La question est donc de savoir si nous voulons que Sermérieu soit un lieu de démocratie, de parole libre et d'échange, même houleux, ou un espace de censure .
 
Question que le Sarmate a tranché depuis longtemps....




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